Martial Combrisson et sa femme Juliette |
Martial Combrisson est né en 1860 et et décédé en 1910, à l'age précoce de 50 ans. Receveur des postes à Nevers, son violon d'Ingres était la faïence.
Dans ces pages, j'ai voulu lui rendre hommage. Artiste brillant et minutieux, il portait l'héritage de la façon de faire de Nevers, qu'il a apprise au contact de Montagnon, l'un des grands maîtres faïenciers de cette ville. J'ai eu la chance d'hériter de quelques-unes des pièces qu'il a réalisées. Je vous les présente. Si vous possédez vous-même des faïences réalisées par Martial Combrisson, n'hésitez pas à les photographier afin que je complète cette collection virtuelle. |
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Sa femme, épousée en 1891 était un professeur de piano réputée et une artiste éclectique. Restée veuve à 41 ans, elle eut le courage d'élever seule leurs trois enfants : André, Léon (mon grand père) et Marie qui avait 11 ans au décès de son père. Si André décéda assez jeune de tuberculose, Léon et Marie, elle-même professeur de piano émérite, vécurent jusqu'à 93 ans. Voici une photo des 3 enfants, prise en 1908, l'année où Marie passa le concours des jeunes prodiges. André, au centre a 15 ans, Léon, à gauche, 13 et Marie 9 ans. |
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Très amoureux de sa femme, il l'a représentée en Aphrodite sur les deux vases monumentaux (plus de 60cm de haut) ci-dessous. |
Ces faïences ont été faites entre 1884 et 1892. En accédant aux photos détaillées, vous jugerez de l'habileté de l'artiste. |